Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Centaure Recherche Équine rassemble 4 groupes aux compétences complémentaires : l’ANSES, le CIRALE-EnvA, LABÉO et BIOTARGEN-Unicaen, avec le soutien de la ComUE Normandie Université, des collectivités locales (le département du Calvados et la Région Normandie) ainsi que des instances socio-professionnelles (Le Pôle Hippolia et le Fonds Éperon).

La constitution de ce GIS vise à structurer les activités de recherche équine de ses membres, développer des partenariats nationaux et internationaux, optimiser et exploiter au mieux les infrastructures de Normandie Équine Vallée, et promouvoir la formation des nouvelles générations de chercheurs, vétérinaires, ingénieurs et assistants d’ingénieurs.

À travers ses activités de recherches intégratives et translationnelles (i.e. du champ académique au terrain, en passant par l’industrie), le GIS Centaure soutient le rapprochement des médecines « vétérinaire équine » et « humaine » (concept One-Health) pour répondre aux enjeux globaux de santé publique.

Avec plus d’une soixantaine de chercheurs (PhD, HDR…), enseignants et assistants répartis sur les 2 sites de Normandie Équine Vallée à Goustranville et Saint-Contest, campus à la pointe du progrès technologique, le GIS Centaure a pour objectif de consolider l’arc Saint-Contest/Caen/Goustranville/Deauville comme le centre français de la recherche équine et à devenir ainsi la « Normandie Équine Vallée : THE PLACE TO BE ».

Premier centre, créé en 1986, dédié à l’étude et à la recherche des causes de mortalité des équidés en Normandie. 

L’unité Physiopathologie et Epidémiologie des maladies équines (PhEED) du Laboratoire de santé animale, site de Normandie de l’Anses, est constituée de 28 personnes (agents permanents, doctorants et stagiaires). Elle est  spécialisée dans le domaine des pathologies infectieuses et parasitaires de la reproduction, infections persistantes et émergentes, ainsi que dans la surveillance épidémiologique de ces maladies et de la mortalité équine au niveau national.

Dans ce cadre l’unité PhEED :

• • Étudie, caractérise et identifie les agents infectieux et parasitaires du cheval à l’aide d’outils technologiques innovants,
  • Identifie et surveille la résistance aux anti-infectieux et développe des stratégies alternatives,
  • Explore les interactions hôte-pathogène pour développer de nouvelles prophylaxies et thérapies efficaces,
  • Surveille, analyse et développe des indicateurs de la mortalité équine pour améliorer les connaissances démographiques et sanitaires de la population équine française,
  • Coordonne et anime le réseau national de surveillance des causes de mortalité – Résumeq.

Elle assure également des missions de laboratoire national (LNR) et européen de référence (LRUE) pour cinq maladies équines : la métrite contagieuse équine (MCE) due à la bactérie Taylorella equigenitalis, la dourine due au parasite protozoaire Trypanosoma equiperdum, l’anémie infectieuse des équidés (AIE), l’artérite virale équine (AVE) et les herpesviroses équines (HVE), les trois dernières étant des maladies virales. Elle est également laboratoire de référence de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) pour la dourine depuis 2020. De plus, l’unité est impliquée dans la valorisation combinée des données démographiques et sanitaires équines.

Fonctionnellement, l’unité PhEED s’articule autour de quatre équipes de recherche, auxquelles s’adosse un service des Affaires Générales  :

1. 1. Epidémiologie – plateforme Résumeq,
   2. Bactériologie,
   3. Parasitologie,
   4. Virologie.

vidéo

L’unité de l’Université de Caen Normandie, BIOTARGEN, développe une recherche translationnelle et intégrative à l’interface santé humaine-santé équine pour deux grands syndromes ostéoarticulaire et respiratoire.

Deux axes thématiques se sont constitués autour de ces syndromes afin de développer de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques en santé humaine et en santé équine. En plus des besoins de la filière équine, cette double valence Homme/Cheval se conçoit par l’intérêt du cheval comme meilleur modèle d’étude pour les affections étudiées. Les recherches se positionnent dans un concept « One Health », avec des études précliniques chez le cheval pouvant amener aux études cliniques chez l’homme et le cheval.

site

Pôle équin normand de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), le Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines (CIRALE) est devenu un centre de référence mondialement reconnu pour l’étude des troubles locomoteurs et des causes de contre-performance chez les chevaux de sport et de course.

Une équipe de 18 personnes dirigée par Fabrice AUDIGIE avec 4 axes thématiques de recherche :

• Recherche clinique sur le diagnostic des lésions de l’appareil locomoteur,
• Imagerie de l’appareil locomoteur pour améliorer les connaissances des lésions vertébrales et proximales des membres,
• Développement et évaluation de nouveaux traitements pour les affections tendineuses et articulaires,
• Physiothérapie, rééducation fonctionnelle et entraînement de l’athlète équin.

Le centre dispose aujourd’hui d’une plateforme d’investigation clinique et de recherche dédiée au cheval, incluant des installations d’imagerie de pointe (radiographie, échographie, scintigraphie, IRM et scanner), des sites d’examen dédiés (piste, carrière et tapis roulant à grande vitesse) et une piscine panoramique KINÉSIA, qui en font un site unique en Europe.

vidéo

Cette unité de recherche de la Fédération Nationale des Courses Hippiques est dédiée à la lutte contre le dopage chez les chevaux de sport et de courses.

Sur le site de Goustranville, deux personnes s’occupent d’une dizaine de chevaux au travail sous la supervision d’un vétérinaire et de la responsable du département recherche et développement du Laboratoire des Courses Hippiques (LCH) situé à Verrières-le-Buisson.

Les objectifs de cette unité de recherche à Goustranville sont :

• L’obtention d’échantillons de référence à destination du LCH (urine, sang, crins) situé à Verrières-le-Buisson,
• L’aide à la mise au point de nouvelles techniques de dépistage par le LCH,
• L’établissement de temps de détection de substances thérapeutiques,
• La réalisation de prestations pour des fabricants d’aliments, de compléments alimentaires, de produits de soins, de cosmétiques ou encore de l’industrie pharmaceutique vétérinaire pour une évaluation de nouveaux produits au regard du contrôle antidopage.

site

Une équipe de 20 personnes travaille pour une meilleure compréhension, prévention, contrôle et traitement des pathologies du cheval.

Deux missions principales :

• Caractérisation et modélisation des maladies équines (infectieuses, allergiques et/ou toxicologiques) d’intérêt pour la filière (Pathogénicité, Physiopathologie, Maladie émergente),
• Développement et mise en place, chez l’espèce cible, de stratégies prophylactiques innovantes pour répondre aux besoins de la filière (Diagnostiques, Préventives & Thérapeutiques).

site

Premier réseau européen d’épidémiosurveillance des maladies équines européen basé sur un réseau de Vétérinaires Sentinelles.

Une équipe de 4 personnes dont les principales missions sont :

• Epidémiosurveillance des maladies infectieuses, parasitaires et d’origine toxique des équidés,
• Organisation et animation du réseau de compétences vétérinaires,
• Diffusion des informations épidémiologiques collectées par le réseau,
• Alerte des autorités sanitaires et des pouvoirs publics, organisation et animation d’une cellule de crise sanitaire,
• Valorisation des connaissances par la mise en place de formations et/ou d’informations sanitaires.

site