Le Laboratoire de santé animale, site de Normandie reconnu comme laboratoire de référence mondiale pour la Dourine par l’OIE

L’organisation mondiale de la santé animale (OIE) a confirmé hier la désignation du laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de Normandie comme laboratoire de référence de l’OIE pour la dourine avec le Docteur Laurent Hébert, de l’unité PhEED, comme expert désigné. Cette première nomination d’un laboratoire de référence de l’OIE en Normandie illustre l’excellence scientifique du laboratoire de santé animale, site de Normandie qui porte déjà les mandats nationaux et européens de référence sur plusieurs maladies équines. Ce premier mandat (OIE) pour la Normandie permet d’accroître la visibilité à l’international du campus international du cheval en cours de développement par Normandie Equine Vallée.

 

 

La Dourine est une trypanosomose équine (parasite) qui se transmet par voie vénérienne et peut causer jusqu’à 50% de mortalité, aucun traitement n’existe à ce jour. La Dourine est une maladie non présente en France depuis les années 50. Cependant l’épisode de 2011 déclaré en Italie rappelle le risque associé à l’importation de maladie dite « exotique » en Europe avec le réchauffement climatique. L’épisode de 2011 avait fortement entravé les échanges d’équidés entre l’Italie et les autres pays de l’Union Européenne conduisant à des pertes économiques majeures pour la filière.

 

Les Laboratoires de référence de l’OIE sont nommés pour répondre aux  problèmes scientifiques et techniques relatifs à une maladie. L’expert responsable de ces questions doit être un scientifique confirmé, aidant à fournir une assistance scientifique et technique et une expertise sur des sujets ayant trait au diagnostic et à la prophylaxie de la maladie dont le Laboratoire de référence est responsable. L’OIE dispose d’un réseau mondial d’environ 250 Laboratoires de référence couvrant 118 maladies dans 38 pays.

L’agent de la dourine, Trypanosoma equiperdum, est un protozoaire flagellé. Observation en microscopie électronique (x 10 000). Crédit photo : ©  S. Cauchard